ヴァロワ家ブルゴーニュ公フィリップ・ル・ボンの財政(2) : 書簡が語る通貨政策

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  • Les finances de Philippe le Bon, duc de Bourgogne de la Maison de Valois (2) : Monetarisme vu par les lettres
  • ヴァロワケ ブルゴーニュコウ フィリップ ル ボン ノ ザイセイ 2 ショカン ガ カタル ツウカ セイサク

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抄録

Voici la premiere edition de deux manuscrits inedits et sa version japonaise accompagnee par un commentaire; ils sont conserves aux Archives Departementales de la Cote-d'Or a Dijon et cotes B11210. Ce sont deux lettres redigees par les membres de la Chambre des Comptes de Dijon concernant le marche monetaire aux derniers mois de 1420. Ils rapportaient que le prix de l'argent surpassait le prix officiel, 26 francs le marc, et s'approchait de 32 francs et que la demande de plusieurs maitres particuliers de monnaie pour en acheter etait anormalement forte. En ete 1420, Philippe le Bon, due de Bourgogne, ordonna la fabrication de monnaie de 80 mille marcs d'argent dont une grande partie serait affectee a l'acquittement de la rancon de Guillaume de Vienne en otage, conseiller fidele a son pere defunt, feu duc Jean sans Peur. Et encore la lettre annonce que deux ateliers monetaires essayerent avec ardeur a Troyes mais avec repugnance a Dijon a fabriquer un denier noir dont l'aloi etait 2 grains et demi, et echouerent egalement a le forger. L'equipe dijonnais craignit que la fabrication d'une telle mauvaise monnaie leur perdit la confiance du peuple et qu'elle nuisit a la gloire du duc finalement.

Voici la premiere edition de deux manuscrits inedits et sa version japonaise accompagnee par un commentaire; ils sont conserves aux Archives Departementales de la Cote-d'Or a Dijon et cotes B11210. Ce sont deux lettres redigees par les membres de la Chambre des Comptes de Dijon concernant le marche monetaire aux derniers mois de 1420. Ils rapportaient que le prix de l'argent surpassait le prix officiel, 26 francs le marc, et s'approchait de 32 francs et que la demande de plusieurs maitres particuliers de monnaie pour en acheter etait anormalement forte. En ete 1420, Philippe le Bon, due de Bourgogne, ordonna la fabrication de monnaie de 80 mille marcs d'argent dont une grande partie serait affectee a l'acquittement de la rancon de Guillaume de Vienne en otage, conseiller fidele a son pere defunt, feu duc Jean sans Peur. Et encore la lettre annonce que deux ateliers monetaires essayerent avec ardeur a Troyes mais avec repugnance a Dijon a fabriquer un denier noir dont l'aloi etait 2 grains et demi, et echouerent egalement a le forger. L'equipe dijonnais craignit que la fabrication d'une telle mauvaise monnaie leur perdit la confiance du peuple et qu'elle nuisit a la gloire du duc finalement.

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