Mort et création : essai sur le rôle de la mort dans l'œuvre poétique de Goethe
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Mort et création : essai sur le rôle de la mort dans l'œuvre poétique de Goethe
（Europäische Hochschulschriften = Publications universitaires européennes = European university studies, Série 1 . Langue et littérature allemandes ; vol. 1459 = Reihe 1 . Deutsche Sprache und Literatur ; Bd. 1459）
P. Lang, c1994
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Note
Revision of the author's thesis (doctoral)--Université de Paris-Sorbonne, 1990
Includes bibliographical references (p. 315-327)
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Description
Ce travail cherche a mettre en evidence, dans l'univers poetique goetheen, la presence obsedante de l'angoisse letale. La poesie de Goethe peut en effet se lire comme une tentative toujours reiteree de dire, de representer, de symboliser l'affrontement du poete a la mort. L'analyse privilegie les oeuvres dramatiques et narratives, qui presentent une dramaturgie de cet affrontement. Plus que la critique proprement goetheenne, l'auteur a interroge la theorie litteraire contemporaine et la reflexion philosophique, sociologie, theorie des mythes, psychanalyse. Le role structurant de la pulsion de mort dans le travail psychique a ete mis en evidence par la theorie freudienne. Suscite et structure par la hantise letale, le texte poetique de Goethe devient alors le lieu ou se deploie l'imagination de la mort. Il retrace a travers trois themes recurrents, le suicide, le lien entre la femme et la mort, la mort de l'enfant, le cheminement de la hantise. L'analyse de ces trois themes degage l'existence poetique d'un personnage fondamental qui, ayant commerce avec la mort, viole l'interdit majeur, d'un acte primordial, le meurtre de soi-meme ou de l'autre, la transgression etant finalement, au terme d'un parcours qui fait acceder a l'ethique et a la loi, dans l'ecriture assumee; non pas reiteree, mais releguee dans une anteriorite, placee dans la memoire. L'acte d'ecrire permet donc le depassement de la hantise et du tragique, une euphemisation de la mort, non pas fuite dans le divertissement, mais affirmation de la fonction vitale du symbole."
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