Un empire de mots : pouvoir, culture et soufisme à l'époque des derniers Timourides au miroir de la Khamsa de Mīr ʿAlī Shīr Nawāʾī
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Un empire de mots : pouvoir, culture et soufisme à l'époque des derniers Timourides au miroir de la Khamsa de Mīr ʿAlī Shīr Nawāʾī
(Collection Turcica, v. 22)
Peeters, 2016
- : Leuven
- : Paris
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注記
Includes bibliographical references (p. [645]-675) and indexes
内容説明・目次
内容説明
Si les successeurs de Tamerlan n'ont pu conserver l'extension
territoriale de l'empire qui leur avait ete legue, le siecle timouride
quia suivi la mort du conquerant est connu comme celui d'une veritable
renaissance de la culture et des arts. La cour du dernier grand
souverain timouride, Sultan Husayn Bayqara, pouvait en effet
s'enorgueillir de cultiver le genie d'artistes tels que le miniaturiste
Bihzad et le poete Jami. Mais il est une autre figure qui reste
largement meconnue en Occident et qui a pourtant plus qu'aucune autre
marque de son empreinte cette epoque. Il s'agit de l'homme d'Etat,
mecene et litterateur Mir 'Ali Shir Nawa'i (1441-1501), dont l' uvre
volumineuse composee pour partie en turc oriental a donne ses lettres de
noblesse a la litterature turque centrasiatique. L'etude de cette uvre,
et notamment de l'une de ses pieces majeures, la Khamsa composee
sur le modele de la celebre pentalogie de Nizami Ganjawi, est
fondamentale a plus d'un titre. Non contente d'incarner pleinement la
specificite esthetique de cette periode et de refleter les aspirations
d'une dynastie a la veille de sa disparition, elle marque en outre la
premiere tentative de forger une culture turcophone specifique dans une
Asie centrale alors dominee par la civilisation persane.
Although Tamerlane's heirs were not able to preserve the territorial
extension of the empire they inherited, the Timurid century, which
followed the conqueror's death, has been regarded as one of an authentic
Renaissance of arts and culture. At his court, the last great Timurid
ruler Sultan Husayn Bayqara could pride himself on having such talented
artists as the miniaturist Bihzad and the poet Jami. There was yet
another figure who has long remained unknown in the West and who made
his mark on this time more than any other did. The statesman, patron and
writer Mir 'Ali Shir Nawa'i (1441-1501) authored numerous works in
Eastern Turkish, and was already considered to be the greatest
representative of Chaghatay Turkish literature which, thanks to him,
reached its apogee. The study of his works, and especially his
masterpiece called Khamsa - an imitation of Nizami Ganjawi's
famour pentalogy - is fundamental for many reasons. In addition to being
an embodiment of the aesthetics of the period and a reflection of the
dynasty's aspirations just before the Timurids were eclipsed, it also
marked the first attempt to forge a distinctive Turkish speaking culture
within a Central Asian world dominated by Persian civilisation.
「Nielsen BookData」 より