Le mariage et la loi dans la fiction narrative avant 1800 : actes du XXIe colloque de la Sator Université Paris VII-Denis Diderot, 27-30 Juin, 2007

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Le mariage et la loi dans la fiction narrative avant 1800 : actes du XXIe colloque de la Sator Université Paris VII-Denis Diderot, 27-30 Juin, 2007

études réunies et présentées par Françoise Lavocat ; avec la collaboration de Guiomar Hautcœur

(La République des lettres, 53)

Peeters, 2014

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内容説明・目次

内容説明

"Ils se marierent et eurent beaucoup d'enfants". Le mariage est, par excellence, la conclusion obligee des contes de fees, des romans sentimentaux et des films hollywoodiens. Mais qu'en est-il dans d'autres genres, ou lorsque le mariage intervient au debut de la nouvelle ou au cour du roman? Est-il alors condamne, de facon egalement stereotypee, a etre defait? S'il est vrai que les "toutes les familles heureuses se ressemblent", comme l'ecrit Tolstoi au debut d'Anna Karenine, le bonheur matrimonial semble incompatible avec l'interet romanesque. Tel est le moindre paradoxe du mariage comme topos, heureux ou malheureux selon sa place dans le recit. La production narrative europeenne, du moyen-age a la fin du dix-huitieme siecle, offre un eventail extremement riche et diversifie de situations recurrentes (en d'autres termes de topoi) concernant le mariage. Or, dans la meme periode, le mariage est une institution et un sacrement en debat. A partir du seizieme siecle, de nouvelles lois, l'affirmation des droits de la subjectivite et des individus, en particulier des femmes, les guerres civiles et religieuses, la decouverte d'autres peuples et de coutumes etrangeres eveillent la reflexion et nourrissent les controverses. Comment s'articulent alors l'ordre du recit, les normes internes et externes a la fiction, et la perception du mariage comme probleme? C'est une certaine conception du pouvoir des fictions, en particulier dans leur rapport a la loi, qui est en jeu dans cette interaction complexe. Les etudes ici reunies envisagent les fictions comme des experiences de pensee permettant la conciliation, la compensation, le deplacement ou la deconstruction de conflits reels. C'est tantot la valeur subversive des fictions, tantot leur visee educative et morale, ou leur vertu consolatrice qui est soulignee. L'experience que nous faisons de mondes possibles plus ou moins desirables interroge et ameliore peut-etre, en effet, notre facon d'etre au monde. Sans doute est-ce la une des raisons du retour du stereotype, de sa contestation et de sa restauration constantes.

「Nielsen BookData」 より

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